La période des étrennes débute. Pompiers, facteurs, éboueurs vont venir à votre domicile afin de vous proposer leur calendrier 2023.
Pour ne pas se laisser abuser par de faux vendeurs de calendriers, il est recommandé de :
ne jamais laisser entrer un inconnu à l’intérieur de son domicile et ne surtout pas laisser la porte ouverte pour aller chercher de la monnaie ;
demander au démarcheur sa carte professionnelle ;
vérifier que le logo officiel de l’institution figure sur le calendrier ;
répondre uniquement à son facteur habituel ;
en cas de doute par rapport à une profession, contacter la mairie pour savoir si de tels démarchages sont actuellement en cours dans la commune ;
sensibiliser les personnes âgées ou isolées de son entourage en leur donnant ces informations ;
signaler tout comportement suspect ou insistant à la Gendarmerie en composant le 17.
Pour rappel, les cartes professionnelles des pompiers, des policiers et des gendarmes ont le format d’une carte bancaire avec une puce.
Les pompiers doivent se présenter chez vous, en uniforme et en vous présentant leur carte professionnelle. Il vous sera délivré un reçu en cas de don qui vous permettra d’obtenir une réduction d’impôts.
Les facteurs et ouvriers de collecte, en général, sont connus des habitants ; si vous ne les reconnaissez pas, n’ouvrez pas.
Lapolice nationale et la gendarmerie nationalene sont pas autorisées à effectuer ce genre de démarchage.
Enfin, les démarcheurs n’ont pas le droit de vous demander une somme d’argent. Vous êtes libre de donner le montant qui vous convient.
A l’initiative du Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, les services de l’État et les autorités de contrôle se sont associés au sein d’une Task Force nationale de lutte contre les arnaques .
La lutte contre les arnaques contribue à préserver les capacités financières des consommateurs et la compétitivités de nos entreprises. Elle contribue également à protéger les citoyens les moins familiers avec les outils numériques.
Retrouvez le nouveau guide de prévention et d’appel à la vigilance face aux escroqueries publié par cette structure en cliquant sur le lien suivant : guide des arnaques task force (format pdf – 437.3 ko – 12/08/2022)
Si vous êtes victime, la plateforme THESEE permet aux personnes physiques d’effectuer un signalement ou de déposer plainte (via une identification sécurisée par France Connect).
Si les moyens de communication modernes présentent de nombreux avantages pour tous les usagers, ils représentent également de nouvelles possibilités pour des démarches frauduleuses sous forme d’appels téléphoniques, de courriels ou de SMS frauduleux.
Ces pratiques n’ont pour unique but que de vous escroquer en récupérant vos données personnelles.
1 – Appels téléphoniques frauduleux
Les exemples sont nombreux qui démontrent la capacité des personnes mal intentionnées à inventer de bonnes raisons pour vous appeler au téléphone, sur le fixe de votre domicile ou sur votre portable, telles que :
Mettre votre carte vitale à jour
Vous annoncer un remboursement en attente de vos coordonnées
Régulariser des indemnités journalières consécutives à une hospitalisation
Vous prévenir d’une erreur constatée dans votre dossier médical
Obtenir de vous un numéro de carte bleue et une adresse postale pour que vous puissiez recevoir, en cette période d’épidémie de Covid, un kit de dépistage payant dans le cadre du dispositif “Contact tracing”
…
Autre exemple : lors d’un appel téléphonique se présentant comme provenant de l’Assurance Maladie, l’émetteur de l’appel laissera un message sur votre répondeur vous demandant de rappeler votre CPAM à un numéro différent du 3646. Son but est de vous faire appeler un numéro fortement surtaxé dans le but de vous soutirer de l’argent indirectement. En aucun cas, vous ne devez y donner suite.
Seul le 3646 (service gratuit + coût de l’appel) vous permet de joindre votre CPAM.
Lorsque l’Assurance Maladie vous contacte par téléphone, le numéro de l’appelant qui s’ affiche à l’écran de votre téléphone peut être :
le 09 74 75 76 78, pour les appels menés dans le cadre du dispositif de contact tracing afin de limiter la circulation du virus.
Votre interlocuteur de l’Assurance Maladie ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires (n° de compte bancaire, RIB, n° de carte bancaire…) ni aucun mot de passe, même temporaire.
2 – Courriels frauduleux
L’Assurance Maladie ne demande jamais la communication d’éléments personnels (informations médicales, numéro de sécurité sociale ou coordonnées bancaires) par e-mail en dehors de l’espace sécurisé du compte ameli. Tous les messages de ce type en dehors de l’espace du compte ameli sont des tentatives de « phishing », hameçonnage en français.
Attention, ceci est une escroquerie en ligne, en aucun cas vous ne devez y répondre !
Soyez vigilant ! Cette technique d’escroquerie en ligne est très utilisée. Les escrocs cherchent à obtenir des informations confidentielles afin de s’en servir.
3 – SMS frauduleux
L’Assurance Maladie peut vous contacter par SMS. Les SMS de l’Assurance Maladie peuvent contenir des liens vers des pages d’information du site ameli.fr, ou vers le service declare.ameli.fr ou vers le compte ameli, auquel vous pouvez accéder en utilisant vos identifiants de connexion.
Mais l’Assurance Maladie ne demande JAMAIS la communication d’éléments personnels (informations médicales, numéro de sécurité sociale ou coordonnées bancaires) par SMS. Tous les messages de ce type sont des tentatives de « smishing » (ou hameçonnage par SMS).
Exemple 1 : un SMS frauduleux vous est envoyé pour vous signaler la livraison d’une nouvelle carte Vitale.
Exemple 2 : un SMS frauduleux vous est envoyé pour vous annoncer qu’un remboursement de l’Assurance Maladie est en attente.
Ces SMS vous incitent à cliquer sur un lien qui renvoie directement vers un questionnaire visant notamment à recueillir vos coordonnées bancaires ou personnelles.
Attention, ce sont des escroqueries en ligne, vous ne devez pas y répondre ni cliquer sur le lien !
Soyez vigilant ! Cette technique d’escroquerie en ligne est très utilisée. Les escrocs cherchent à obtenir des informations confidentielles afin de s’en servir.
4 – Réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, que ce soit en public ou en privé, l’Assurance Maladie n’échange jamais aucune information personnelle (numéro de Sécurité sociale, état de santé…) afin de protéger la vie privée de ses assurés et dans le respect des préconisations de la commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Pour plus d’informations sur ce piratage et savoir comment vous en protéger : consultez les conseils sur le site cybermalveillance.gouv.fr.
Pour signaler un contenu illicite : connectez-vous sur le portail officiel de signalement de contenus illicites Internet-signalement.gouv.fr.
Le département de la Haute-Loire n’est pas épargné par les vols dans les véhicules, qu’ils soient stationnés sur la voie publique ou dans la cour de votre domicile.
La gendarmerie de Haute-Loire vous propose en conséquence les cinq recommandations suivantes pour vous en préserver :
1. Ne laissez dans votre véhicule ni somme d’argent, ni objets de valeur (appareils numériques, moyens de paiement, etc.), ni documents administratifs (permis, carte grise, …) et ne donnez pas l’impression qu’il peut y en avoir (sacs apparents).
2. Évitez de stationner votre véhicule dans un endroit trop isolé ou mal éclairé. Les voleurs recherchent bien souvent la discrétion !
3. Verrouillez systématiquement les ouvrants et pensez à garder les fenêtres fermées, y compris si le véhicule est garé dans l’enceinte de votre propriété. Il arrive fréquemment que les malfrats n’aient pas à fracturer le véhicule pour parvenir à leurs fins.
4. Ne considérez pas le coffre de votre véhicule comme un lien sûr de protection de vos objets.
5. Si votre commune est couverte par la vidéo-protection, stationnez votre véhicule dans les zones vidéo-protégées, en particulier si votre véhicule doit rester sur la voie publique avec des objets de valeur à l’intérieur (cas parfois des véhicules des artisans).
Si toutefois vous deviez être victime d’un vol dans votre véhicule, comment réagir ?
Je ne touche à rien pour préserver les éventuels indices.
Je compose le 17 pour demander l’intervention de la gendarmerie et déposer plainte.
En cas de vol de moyen de paiement, je fais immédiatement opposition auprès de ma banque.
La gendarmerie de Haute-Loire vous propose de retrouver ci-après cinq cas concrets d’escroqueries rencontrées par des victimes résidant dans le département.
Victime 65 ans : la victime dépose une annonce sur un site de petites annonces pour vendre des chiots. Il est contacté par un interlocuteur intéressé, qui lui transmet une copie de carte nationale d’identité pour inspirer confiance. Cet interlocuteur demande au vendeur un transfert d’argent par mandat cash pour les taxes de transaction d’une valeur de 150 euros. Suspectant une arnaque, le requérant avise la gendarmerie. Préjudice: aucun grâce à la présence d’esprit de la victime.
Victime 26 ans : la victime recherche un site internet pour effectuer un prêt en ligne car sa banque lui refuse un crédit à la consommation. Elle est contactée par mail par une supposée société de crédit, à laquelle elle demande un crédit de 6000 euros sur 24 ou 36 mois. Le service lui propose un crédit de 6000 euros sur 36 mois avec 2 % d’interêt, soit 171.84 euros par mois. La victime transmet des documents (copie CNI, RIB et justificatif de domicile) puis reçoit un chèque de 2000 euros qu’elle encaisse. Comme demandé par la supposée société, la victime renvoie 1000 euros par virement. Le chèque encaissé ressort volé. Préjudice : 1000€. Pas de remboursement par la banque, le virement étant volontaire.
Victime 29 ans : la victime reçoit un mail en disant que le rédacteur est à la recherche d’une personne disponible pour un travail à domicile, consistant à réceptionner età emballer des prospectus. Pour cet emploi, la victime reçoit un chèque de 1500€. L’auteur lui demande d’encaisser le chèque. La somme du chèque est bien apparue sur le compte bancaire de la victime. Par la suite l’auteur lui demande de retirer le maximum d’argent (si possible 1200€), avec sa carte bancaire et d’acheter des coupons dans un bureau de tabac puis de lui renvoyer les codes des coupons afin qu’il achète une compteuse pour les prospectus. La victime achète pour 1050€ de coupons et fournit les codes à son «employeur». Le chèque sera signalé volé quelques jours plus tard. Préjudice : 1050€.
Victime 32 ans : pour valider une opération bancaire, pensant qu’il s’agissait d’une ses commandes, la victime remplit un formulaire qu’elle reçoit par courriel d’un site imitant un site de paiements sécurisés. Elle est ensuite recontactée par un individu qui se fait passer pour son conseiller bancaire. Ce «conseiller» lui demande ses coordonnées téléphoniques (téléphone portable) en lui expliquant qu’il va lui envoyer un code qu’elle doit valider pour annuler la transaction. La victime donne le code demandé avant de comprendre qu’elle fait l’objet d’une escroquerie. Préjudice: 979€.
Victime 51 ans : la victime vend des vêtements enfants sur un site de vente en ligne (total 20€). Elle est contactée par une personne résidant dans un autre département, qui lui explique vouloir payer via un mode de paiement nouveau et propre au site. La victime reçoit trois SMS contenant un lien internet, elle clique sur ces liens pour effectuer le paiement. Dans les instants qui suivent elle est alertée par sa banque d’un virement émanant de son compte pour un montant de 300€. Elle fait alors opposition mais s’aperçoit quelques jours plus tard la présence de deux autres virements de 300€ et 400€. Préjudice: 1000€. Pas de remboursement par la banque.
Pour aller plus loin et mieux vous protéger, n’hésitez pas à consulter notre dossier cyber-menaces sur ce site !
Une campagne d’envoi de mails frauduleux est actuellement en cours sur l’ensemble du territoire. Vous êtes susceptible d’être concerné, sur votre boite mail personnelle ou professionnelle.
De quoi s’agit-il ?
Le message frauduleux indique que vous êtes convoqués par la gendarmerie dans le cadre d’une affaire en cours, en vertu de « l’article 390-1 du Code de procédure pénale ». Le message indique que des « poursuites judiciaires » sont engagées contre le destinataire du mail, pour des faits de « pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, cyber pornographie et trafic sexuel ».
L’auteur du message vous invite à cliquer sur une pièce jointe, qui contiendrait la convocation. Le plus souvent, la convocation ou l’e-mail est signé de l’identité usurpée d’un haut responsable de la gendarmerie, comme le directeur général Christian Rodriguez ou la directrice d’Europol.
Comment réagir ?
Il s’agit bien sûr d’une arnaque : jamais la gendarmerie ou la police ne vous convoquera par e-mail, ou vous demandera de lui communiquer via un mail des données personnelles comme vos références bancaires par exemple.
Comme pour tous les e-mails dont l’origine ou le contenu est inconnu ou douteux, il est donc important de ne pas donner suite à ce mail indésirable : ne pas répondre, ne pas téléphoner, ne pas ouvrir les pièces jointes et ne pas se rendre sur un site web communiqué. Une analyse antivirus peut être utilement effectuée si vous avez ouvert une pièce jointe.
Des investigations sont en cours pour identifier les auteurs de ce phénomène délictueux. Vous pouvez signaler la réception de ce type de mails auprès de votre gendarmerie locale ou directement sur le site : http://internet-signalement.gouv.fr
Tant dans la sphère privée que professionnelle, l’usage des outils numériques a explosé ces dernières années. La délinquance s’est également approprié cet univers et tente d’en tirer profit par de nombreux stratagèmes.
La gendarmerie de Haute-Loire se propose de vous communiquer les clés qui vous permettront de mieux vous prémunir de cette menace.
Gendarmerie de la Haute-Loire 
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